L'impôt à la carte

Le problème des impôts actuellement est qu'ils vont dans une grosse cagnotte indifférenciée et que les contribuables qui les acquittent de force n'ont aucune idée de (ni a fortiori contrôle sur) leur affectation. Il faut que cela cesse, et lorsqu'on paie 10 000 euros d'impôts, il faut savoir où chacun des dix mille euros seront dépensés. Il faut ensuite donner le droit de véto ligne par ligne au contribuable. Untel acceptera de payer l'armée mais pas les subventions au milieu associatif, l'autre fera l'inverse. Ainsi, chacun paiera les impôts destinés à financer les activités de l'état qu'il approuve, pas celles qu'il réprouve. Forcer un homme à financer une activité qu'il réprouve est un peu fasciste sur les bords.

Si vous refusez de payer pour la police, le commissariat du quartier n'assurera pas votre protection. Si vous ne contribuez pas au budget de l'éducation nationale, le lycée public refusera l'inscription de vos enfants. On garde la trace de chaque poste que chaque contribuable paie, et on ne lui fournit que les services qu'il a payés.

Ainsi, l'impôt sera volontaire et précis.

Alors il ne faut pas interdire à celui qui refuse de subventionner le ministère de l'éducation nationale de se fournir en services éducatifs dans le privé. De même dans le domaine de la protection physique, de la sécurité, et de l'assurance sur la propriété.

Chacun des postes de dépense de l'état passera l'année à se demander si il satisfait suffisamment les Français pour pouvoir lever le budget dont il aura besoin l'année suivante. Il sera en concurrence avec les prestataires de service privé dans le même domaine.

Le monopole de l'état aura sauté.

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